Après mars 2014, au moins 30 villes ont remis en cause des projets de « mobilité durable », qu'il s'agisse de tramways, de bus en sites propres, de pistes cyclables ou de zones piétonnes.
Trop petites pour espérer y voir circuler des transports collectifs propres et performants, les villes moyennes françaises continuent de battre au rythme de l'auto à pétrole qui pue et qui pollue partout où elle passe.
La crise sanitaire a renforcé l’attrait des métropolitains pour les zones moins denses. Mais le rééquilibrage du territoire est encore loin d’être gagné.
Dans les grandes villes et villes moyennes, les prochaines élections municipales pourraient marquer une nouvelle étape : celle de la confirmation de la transition écologique. Les villes se veulent le fer de lance de l'exemplarité environnementale.
Après avoir exploité des données sur les inscriptions scolaires de la rentrée 2021 pour l’ensemble des intercommunalités de France métropolitaine, l’économiste Olivier Bouba-Olga constate, dans une tribune au « Monde », une hausse significative des mobilités résidentielles des...