Engie vient d’émettre sa deuxième obligation verte pour 1,5 milliard d’euros, sur un marché particulièrement dynamique en ce début d’année, où la France tient le haut du pavé.
Les green bonds séduisent de plus en plus les acteurs privés. Mais ces outils n'étant pas clairement définis, il revient aux entreprises de déterminer si les obligations qu'elles émettent sont vertes ou pas. KPMG publie un guide pour les accompagner.
Les émissions d'obligations "vertes", finançant des projets favorables au climat, devraient atteindre 130 milliards cette année selon la Climate Bonds Initiative. Le phénomène est mondial et la France est n°2, derrière la Chine.
Selon la banque HSBC, l'un des premiers arrangeurs mondiaux de green bonds, la France fait partie du trio de tête derrière les Etats-Unis et la Chine. Cette année, elle prend même la première place grâce au méga emprunt souverain.
L'Etat polonais, qui avait coiffé la France au poteau pour émettre le premier emprunt souverain vert, a levé 1 milliard d'euros à sa nouvelle émission de green bonds.