Les zones mortes, ces espaces où plus rien ne peut survivre dans l'océan, se multiplient et grandissent en superficie. Or, elles sont directement liées aux activités humaines et à nos choix de consommation.
Réparties sur 245 000 km2, ces régions privées d’oxygène augmentent sur les côtes et en pleine mer en raison de l’utilisation de pesticides et du réchauffement climatique.
Selon les conclusions d'une étude internationale pilotée par plus d’une vingtaine de scientifiques, la superficie des « zones mortes », donc sans oxygène, a été multipliée par quatre depuis 1950.
Ces zones, où l'oxygène a presque disparu, sont mortelles pour les poissons. Une conséquence directe de l'activité humaine et du réchauffement climatique.
Le réchauffement climatique joue un rôle plus important que l’on pensait dans les zones mortes des plans d'eau de la planète et la situation risque d’empirer, selon une étude.