Pour la première fois en trente ans, l’accord adopté à l’issue de la COP28 mentionne une transition « hors des énergies fossiles ». Chose « impensable » il y a encore deux ans. Romain Ioualalen d’Oil Change International analyse ce texte.
Salué comme « historique » par la présidence émiratie de la COP28, le texte approuvé mercredi par 200 pays comporte manquements et faiblesses. Il n’est notamment pas juridiquement contraignant pour les Etats.
Pour la première fois, les énergies fossiles sont mentionnées dans l’accord final d’une COP. Mais dans un texte truffé de non-dits, de faux-semblants, et où la formulation retenue préserve les intérêts des Etats pétroliers.
Le texte final de la COP28 a confirmé les objectifs de la planification écologique de la France, mais ils sont à affiner, secteur par secteur, pour accélérer une baisse de la consommation des produits pétroliers encore trop timide.
L’accord de la COP28, qui appelle à une suppression progressive des énergies fossiles à l’issue d’épineuses négociations, a largement été salué par la communauté internationale. Mais c’est aussi un texte de compromis qui reconnaît le rôle du gaz comme une énergie de...