Environ 2 000 gendarmes vont être déployés, a annoncé le préfet de Savoie, alors qu’entre 300 et 500 « éléments radicaux » ont été signalés. Les manifestants veulent dénoncer les impacts écologiques, notamment sur l’eau, du chantier ferroviaire.
En mai 2013, une trentaine de personnes encagoulées avaient attaqué de nuit le chantier de la très controversée ligne à grande vitesse (LGV) entre Lyon et Turin.
Destinée à favoriser le fret ferroviaire, la ligne à grande vitesse impose de percer un tunnel entre Saint-Jean-de-Maurienne, en Savoie, et Suse, côté italien. Un chantier onéreux et néfaste pour l’environnement, protestent les opposants au projet, qui se mobilisent samedi 17 juin.
Une manifestation hostile au projet, prévue ce samedi 17 juin, a été interdite mais les opposants, défenseurs du climat, comptent bien se rendre sur place coûte que coûte.
Le tribunal administratif de Grenoble a rejeté une requête déposée par Les Verts et des associations contre l’arrêté préfectoral pris jeudi et interdisant tout rassemblement de vendredi à dimanche dans neuf communes de Maurienne.