Les 4.000 femmes enceintes de la cohorte Elfe ont permis de mesurer leur imprégnation par certains métaux et métalloïdes. La tendance est à la stabilité voire à la baisse. L'alimentation et le tabac restent les sources principales de contamination.
L'Institut de veille sanitaire (InVS) a dévoilé le 12 novembre les premiers résultats d'exposition des femmes enceintes et de leur enfant in utero, participant à la cohorte Elfe en 2011, au plomb, mercure et bisphénol A (BPA).
L’étude de Santé Publique France montre que consommer du tabac, des poissons et autres produits de la mer est une source d’exposition commune à plusieurs métaux.
À ce stade rien ne prouve que le Covid-19 soit particulièrement dangereux pour les femmes enceintes. Les rares données disponibles sont au contraire plutôt rassurantes.
Les résultats d'un programme national de biosurveillance montrent que les femmes enceintes sont exposées à de multiples polluants dont le BPA, les phtalates et une famille d'insecticides. Les niveaux seraient stables voire en baisse.