« Le Monde » révèle comment des entreprises européennes, dont le groupe d’ingénierie français Technip Energies, ont participé à la construction de cette usine géante de liquéfaction de gaz naturel malgré les sanctions internationales.
« Le Monde » révèle comment l’entreprise d’ingénierie a limité ses pertes financières en retardant sa sortie du chantier de l’usine Arctic LNG 2 après l’invasion russe en Ukraine.
La société française a « décidé du retrait de [ses] représentants » auprès de la compagnie russe, mais en détient toujours des actions, incessibles à cause des sanctions internationales visant la Russie.
Le groupe français ne comptabilisera plus sa part de 19,4 % dans le leader russe du gaz naturel liquéfié au prix de 3,5 milliards d’euros de dépréciations. Il continue toutefois à en livrer à l’Europe, qui n’a pas décrété de sanctions.
Porté par TotalEnergies et le russe Novatek, Arctic LNG 2 vise à construire dans le Grand Nord russe une gigantesque usine de liquéfaction pour exporter du gaz naturel vers l’Europe et l’Asie.