Les marchés aux animaux vivants, comme à Wuhan, auraient dû faire l'objet de restrictions dès 2003 pour éviter la transmission de maladies. Cela n'a jamais été le cas.
Le virus 2019-nCoV a tué 89 nouvelles personnes en Chine continentale, où l’on dénombre 37 198 malades. L’épidémie du Sras avait, elle, fait 774 morts dans le monde en 2002-2003.
Editorial. Contrairement à ce qui s’était passé en 2002, les autorités de Pékin ont rapidement pris des mesures fortes dans la crise sanitaire. Toutefois, certaines défaillances de la machinerie bureaucratique chinoise demeurent.
Le pays a tenté de réformer son système de santé et effectué des progrès dans la transparence depuis l’épidémie de SRAS en 2003, mais la population n’a confiance ni en son gouvernement ni dans les hôpitaux publics.
Reconnaissant que le monde et son organisation avaient été « trop lents » à prendre la mesure de la gravité de l'épidémie, la directrice de l'OMS a entrepris de tirer les « leçons » d'une crise encore loin d'être terminée.