Le texte, qui prendra effet en 2018, prévoit notamment d’autoriser l’abattage de 10 % de la population lupine. Ni les éleveurs ni les écologistes ne sont satisfaits.
Malgré l'exercice d'équilibriste mené par le gouvernement, le nouveau plan loup, publié ce lundi, suscite la colère des associations mais aussi des organisations agricoles qui se disent toutes deux insatisfaites.
La préfecture devrait autoriser dans les prochaines semaines un tir de prélèvement sur le seul loup vivant sur la plaine lorraine. Le prédateur a commis près de 150 attaques de troupeaux ces trois dernières années.
Le loup hante nos imaginaires et jouit d’une sombre réputation, celle d’une bête sanguinaire tapie dans l’ombre prête à égorger le badaud qui s’aventurerait trop loin dans les bois. Ces carnassiers se retrouvent à présent sur tout le territoire, et leur nombre augmente depuis...
Six associations ont quitté le Groupe national loup après la présentation du projet. Les éleveurs appellent eux aussi le gouvernement à revoir sa copie.