Si la présence de morts n’est pas un facteur de risque de propagation de maladies en soi, le manque d’hygiène et l’eau contaminée à la suite des inondations en Libye peuvent provoquer « une deuxième crise dévastatrice », alerte l’ONU.
Au moins 2300 personnes ont été tuées en Libye, après des pluies diluviennes suivies d’inondations dantesques en début de semaine. Ce premier bilan humain, très lourd, pourrait empirer à mesure que des victimes sont découvertes dans les décombres.
Le climatologue Davide Faranda explique comment le cyclone subtropical méditerranéen qui a traversé l’est de la Libye, provoquant des milliers de morts, a pu atteindre un tel niveau de violence.
VIDÉO - Les autorités craignent un bilan extrêmement lourd après les inondations dévastatrices causées par le cyclone Daniel. Et le contexte politique divisé ne fait qu’aggraver la situation : depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye n’a pas connu de gouvernement...
Ils sont soupçonnés d’avoir une responsabilité dans la « mauvaise gestion des missions administratives et financières qui leur incombaient ». Les inondations ont causé au moins 3 893 morts, selon le dernier bilan officiel provisoire.