La juridiction financière pointe, dans un référé, l'insuffisante sélectivité des aides des agences de l'eau. Et ce, alors que la forte augmentation des redevances leur procure une aisance financière enviée par beaucoup en temps de crise.
Surreprésentation de l'agriculture et de l'industrie au sein des instances de gouvernance, recul du principe pollueur-payeur, insuffisance de la sélectivité des aides... C'est un véritable réquisitoire que dresse la juridiction financière.
« La liste des bénéficiaires fait apparaître une relative concentration des aides, au bénéfice des plus structurés », souligne la Cour des comptes. Parmi eux figurent le Crazy Horse, le Paradis latin, le Moulin-Rouge et le Lido.
Le poids des dispositifs fiscaux défavorables à l'environnement est supérieur à ceux qui lui sont favorables, pointe la Cour des comptes dans une enquête sans concession. Elle formule plusieurs recommandations en vue d'y remédier.
« La rentabilité n'est pas un facteur déterminant lors de l'affectation de fonds publics à des mesures en faveur de l'efficacité énergétique des bâtiments résidentiels ». C'est en résumé le constat réalisé par la Cour des comptes européenne après ...