Le projet d’accord appelle à une « transition vers une sortie des énergies fossiles dans les systèmes énergétiques ». Il doit encore être accepté par consensus lors d’une grande réunion plénière prévue mercredi matin.
Le texte appelle à « transitionner hors des énergies fossiles dans les systèmes énergétiques, d’une manière juste, ordonnée et équitable, en accélérant l’action dans cette décennie cruciale ».
Salué comme « historique » par la présidence émiratie de la COP28, le texte approuvé mercredi par 200 pays comporte manquements et faiblesses. Il n’est notamment pas juridiquement contraignant pour les Etats.
Malgré les appels de l’ONU, le compromis proposé lundi par la présidence émiratie ne mentionne que « la réduction de la consommation et de la production des énergies fossiles », au grand dam de nombreux défenseurs du climat.
Comme le réclamaient les Etats pétroliers, le document de la présidence émiratie met surtout en avant la baisse des émissions de gaz à effet de serre et les solutions technologiques. Un compromis inacceptable pour de nombreux pays du Sud mais aussi l’Union européenne.