La préoccupation environnementale selon Marine Le Pen procède d’abord de la volonté d’exploiter le désarroi provoqué par la crise climatique et ses conséquences sur l’économie, l’emploi et les modes de vie.
Les écologistes d’extrême droite partagent les inquiétudes de leurs confrères sur le climat mais s’en distinguent nettement par leur rejet de l’Autre et des minorités, explique l’historien des idées.
Le parti d’extrême droite met à jour sa doctrine environnementale, mélange d’agrarisme et de technosolutionnisme. Avec une idée fixe : s’opposer à toute mesure contraignante face au changement climatique et y gagner des parts électorales.
A la tête des manifestations contre la « dictature sanitaire », de nombreuses figures de l’extrême droite et de la droite souverainiste tentent de surfer sur la vague de mécontentement.
Le combat contre la catastrophe climatique oppose de multiples courants de pensée divisés entre un environnementalisme réformiste et une écologie plus radicale. De son côté, l’extrême droite tente de conjuguer la préservation de la biodiversité avec la défense de l’identité ethnique.