Les retards du réacteur EPR forcent la France à conserver au moins une de ses centrales à charbon, ce qui contreviendrait à la promesse d’Emmanuel Macron de fermer la totalité des centrales à charbon françaises avant la fin de son quinquennat.
La France cumule les difficultés : retards de l’EPR et des énergies renouvelables, travaux sur les réacteurs nucléaires et impact de la crise sanitaire vont peser sur le réseau électrique pendant les trois prochaines années.
A l'occasion de la présentation de son bilan prévisionnel pour 2018-2023, RTE a présenté un plan d'arrêt des centrales au charbon françaises compatible avec la sécurité d'approvisionnement. Celui-ci s'étale de 2020 à 2023.
Les employés des centrales nucléaires françaises manifestaient, jeudi, devant le siège d’EDF à Paris, pour empêcher l’arrêt des réacteurs de Fessenheim.