L’annulation de la mise en examen a pour effet d’attribuer automatiquement à l’ancienne ministre de la santé le statut de « témoin assisté ». Elle reste donc mise en cause mais il ne lui est plus directement reproché d’infraction.
La mise en examen pour « mise en danger de la vie d’autrui » d’Agnès Buzyn, l’ancienne ministre de la santé, par la Cour de justice de la République dans le cadre la gestion de la pandémie de SARS-CoV-2 pose plusieurs questions importantes sur le fonctionnement des institutions.
Après la mise en examen de l’ancienne ministre devant la Cour de justice de la République, les deux juristes Olivier Beaud et Cécile Guérin-Bargues estiment, dans une tribune au « Monde », que le risque est grand de voir les attentes des plaignants déçues.
Mise en examen pour « mise en danger de la vie d’autrui » à cause de sa gestion des premières semaines de la crise sanitaire, l’ex-ministre de la santé a rédigé un journal où elle retrace cette épreuve. « Le Monde » s’est procuré le document où elle explique que ses alertes...