Dans un entretien au quotidien "France Antilles", le procureur de Paris est longuement revenu sur le dossier de ce pesticide qui empoisonne la Guadeloupe et la Martinique. Ses déclarations laissent présager un non-lieu, pour prescription.
Les avocats des parties civiles répondent ainsi au procureur de Paris, qui estime que "la grande majorité des faits était déjà prescrite", dans ce dossier tentaculaire du chlordécone.
Le procureur de Paris a sous-entendu que le scandale du chlordécone pourrait faire l’objet d’une prescription, mardi 16 mars. Cet insecticide toxique interdit dans les années 90 a contaminé plus de 90 % de la population adulte en Guadeloupe et en Martinique.
Si, selon le procureur de la République de Paris, Rémy Heitz, l’instruction a été correctement conduite dans l’affaire du pesticide utilisé dans les bananeraies antillaises, des torts irréparables ont été faits aux populations locales, estime Stéphane Foucart, journaliste au...