Depuis le 18 mars et jusqu’au 30 mars, les représentants des trente-six Etats de l’AIFM ont repris leurs négociations autour du code minier censé encadrer l’exploitation des métaux présents sur le plancher océanique.
Dans l’attente d’un règlement qui reste encore à définir, l’Autorité internationale des fonds marins ne délivre pour l’instant que des permis d’exploration des fonds marins. Mais le but est leur exploitation, qui ne sera pas sans impact sur l’environnement.
Alors que l’Autorité internationale des fonds marins se réunit jusqu’au 28 juillet, Tiago Pitta e Cunha, président de l’Oceano Azul Foundation, met en garde, dans une tribune au « Monde », contre les projets miniers que certains pays souhaitent développer.
L’engagement du chef de l’Etat français arrive au milieu d’une session de négociations de l’Autorité internationale des fonds marins qui se tient à Kingston en Jamaïque jusqu’au 11 novembre.
Dans le contexte du changement climatique, les Etats s’interrogent sur le bien-fondé d’aller puiser des ressources minières situées dans les grandes profondeurs, en haute mer.