Après 18 mois de négociations, Areva trouve un accord avec le Niger

Le bras de fer prend fin après dix-huit mois de négociations. Le groupe français accepte une hausse des redevances sur l'uranium.

Alors que les prix du minerai se maintiennent à un niveau très bas, le gouvernement de Niamey est contraint de réduire ses prétentions pour qu'Areva puisse continuer à investir, notamment dans la mine géante d'Imouraren.

Le ministre délégué au développement, Pascal Canfin, a déclaré, mercredi, qu'un accord doit être trouvé d'ici à fin février, qui permette à Niamey « d'augmenter les recettes fiscales » qu'il perçoit sur l'exploitation des mines d'uranium.

Luc Oursel a été reçu par le président nigérien, Mahamadou Issoufou. Les discussions sur le renouvellement du contrat d'exploitation par le groupe nucléaire français de deux mines d'uranium achoppent depuis des mois sur des questions de fiscalité.