L’ONG Global Fishing Watch et des chercheurs de plusieurs universités américaines publient dans « Nature » des cartes qui montrent l’intensité de l’activité près des côtes.
Malgré un doublement de la flotte de pêche et des bateaux de plus en plus gros et puissants, les quantités de poisson ramenées se réduisent comme peau de chagrin. La preuve que les ressources ne suivent pas, et de loin, cette course effrénée à la productivité.
Une carte inédite, basée sur des données satellitaires, révèle que les navires opèrent sur 200 millions de km2, une zone quatre fois plus vaste que celle utilisée par l’agriculture.
Un peu d’intelligence artificielle et beaucoup de données satellites. C’est ce qu’il aura fallu à des chercheurs pour traquer, sur les océans du monde, des milliers de navires et d’infrastructures. De quoi produire une image enfin juste de nos activités en mer.