D’après l’INED, 63 % des habitants de la planète vivent dans des régions où la fécondité n’atteint pas le seuil de renouvellement des générations, contre 45 % il y a vingt ans.
Le démographe Gilles Pison a commenté, mardi, la dernière étude de l’Insee sur la démographie française. Elle révèle un changement de dynamique en France, où les naissances baissent pour la troisième année d’affilée et où le taux de fécondité décroît.
Selon une étude publiée dans « The Lancet » mercredi, l’indice de fécondité moyen en 2050 pourrait se situer autour de 1,8 enfant par femme à l’échelle de la planète, soit au-dessous du seuil de renouvellement de la population.
Aux inquiétudes malthusiennes des années 1970 face à une potentielle pénurie alimentaire, s’est substitué un natalisme à tous crins qui peine à stimuler la fécondité, souligne dans sa chronique Stéphane Lauer, éditorialiste au « Monde ».