La demande du ministre de l’agriculture, Marc Fesneau, de voir réévaluée la décision de l’Anses d’interdire le S-métolachlore, un pesticide responsable d’une vaste contamination des nappes phréatiques, est inédite et inquiétante.
La maîtrise des apports d'azote et de phosphore dans les milieux aquatiques est incontournable, souligne l'expertise collective sur l'eutrophisation. Dans les bassins les plus vulnérables, les systèmes agricoles devront être modifiés.
Selon la première expertise collective scientifique sur le devenir du prédateur dans l’Hexagone, ses effectifs cesseront de croître à partir d’un seuil de mortalité de 34 %, et diminueront au-delà.