Le gouvernement veut inciter à reconstituer 7 000 kilomètres de haies d’ici à 2022. Mais des obstacles perdurent, malgré les bienfaits de celles-ci pour les sols et la biodiversité.
Devenus des symboles culturels et historiques de l’évolution de l’agriculture, les talus sont reconstruits dans la région pour limiter l’érosion des sols et la pollution des eaux.
Cette feuille de route prévoit un gain net de 50 000 kilomètres de haies d’ici à 2030. Un objectif ambitieux, qui nécessite de faire de la préservation du bocage existant une priorité.
Depuis vingt ans, cette conseillère en agroforesterie et éleveuse, basée en Auvergne, se bat pour préserver les haies champêtres et le bocage, qui jouent un rôle essentiel pour le climat, la biodiversité et l’agriculture.