L’évaluation officielle du glyphosate de nouveau mise en cause

Suite à l'évaluation des alternatives existantes à l'utilisation du glyphosate, l'Anses interdit désormais certains usages dans le cadre des autorisations de mise sur le marché, avec des conséquences sur le terrain en demi-teinte.

En plein scandale des "Monsanto papers", les agences Efsa et Echa, auditionnées par les députés européens, défendent leur évaluation des risques liés à l'herbicide glyphosate, "conforme" à la procédure de l'UE.

Le toxicologue allemand Peter Clausing met, à son tour, en cause les agences européennes dans l'évaluation de l'impact du glyphosate sur les cancers. Nouveau rebondissement à l'heure du vote sur la ré-autorisation de l'herbicide par les Etats.

Le 1er juillet, le ministère de l'Agriculture a transféré à l'Anses la prise de décision sur les autorisations de mise sur le marché. L'agence installe en parallèle le dispositif de pharmacovigilance. Le 1er août, l'évaluation évoluera également.